Ne laissons pas le gouvernement nous voler nos retraites !

Parce que le projet présenté par la Première Ministre est injuste, inutile et inacceptable, pour Solidaires-Justice, la réforme des retraites de Macron c’est non !

Elisabeth Borne l’a officiellement annoncé le 10 janvier : le gouvernement veut aller plus loin dans les régressions sociales et nous obliger à travailler plus longtemps.

Cette réforme si elle devait passer détériorerait la vie de l’ensemble des travailleur-ses y compris dans la fonction publique et dans notre ministère. Cela impliquerait :

  • le report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans, réduisant encore le temps de vie en bonne santé après la retraite ;
  • si la catégorie active est maintenue, le départ anticipé en retraite se trouve reporté à 59 ans ; or l’usure professionnelle résultant de la pénibilité survient bien sûr au même âge qu’antérieurement (TMS …) ;
  • l’allongement de la durée de cotisation, générant des difficultés à atteindre le taux plein pour le personnel aux carrières heurtées (femmes, du fait du temps partiel et/ou des congés parentaux au delà de 4 trimestres) ou tout simplement, pour toutes et tous, du fait d’une entrée plus tardive dans la vie active  ;
  • une situation aggravée par la décote, la paupérisation corrélative des retraité·es, …

A l’inverse de ce projet libéral, réactionnaire et antisocial, Solidaires-Justice et l’union syndicale Solidaires Fonction Publique revendique :

  • la retraite à 60 ans après 37,5 annuités de cotisation pour toutes et tous ;
  • le départ anticipé de 5 ans sur cet âge légal pour les personnels en catégorie active (surveillant.e.s pénitentiaires) et un élargissement de cette catégorie active (notamment aux adjoint.e.s techniques) ;
  • l’abandon de la décote ;
  • l’indexation du point d’indice sur l’inflation et l’indexation des retraites sur les salaires ;
  • l’intégration de toutes les primes dans l’assiette des cotisations et des revalorisations indiciaires de salaires. Les personnels ayant peu de primes ne doivent pas être perdants ;
  • une retraite minimum égale au SMIC pour une carrière complète de 37,5 ans, avec le SMIC porté à 1700 euros (+400 euros) ;
  • l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans la vie active (carrières, rémunération) et à la retraite ;
  • le partage du travail avec 32 h sans perte de salaire ni flexibilité pour améliorer la situation de l’emploi, permettre l’embauche des jeunes et élargir le financement des retraites.

COMMENT AGIR ?

Une intersyndicale large (CGT, FSU, FO, UNSA, CFDT, CGC, CFTC, FA-FP et SOLIDAIRES) appelle à une première journée de mobilisation le 19 janvier. Faisons de cette journée interprofessionnelle un succès massif ! 

Pour cette journée, Solidaires a déposé un préavis spécifique qui couvre l’ensemble de la fonction publique, aussi bien les personnels titulaires et stagiaires que les contractuel.les.(2)

A la justice, le 19 janvier et après, dans les Services JudiciaIres et à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, toutes et tous ensemble, mobilisé.e.s, en grève, en manifestation, pour obtenir le retrait total de ce projet de réforme et imposer une autre vision de notre avenir et de celui des générations futures !

Dans les services pénitentiaires, toutes et tous mobilisé.e.s et en AG pour définir les modalités d’action pour participer à cette lutte et soutenir nos collègues et camarades grévistes !

Et toutes et tous, signons la pétition intersyndicale unitaire contre cette réforme injuste et brutale :

https://www.change.org/p/retraites-non-à-cette-réforme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites



Pour télécharger le tract, cliquer sur l’image :

Toutes et tous mobilisé.e.s, en grève et dans les manifestations le 19 janvier 2023 !

[ Préavis de grève déposé par Solidaires Fonction Publique ]

L’Union syndicale Solidaires Fonction publique dépose un préavis de grève allant du 18 janvier 19h au 20 janvier 8h.

Ce préavis concerne l’ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuel-les et auxiliaires des trois versants de la fonction publique et des établissements publics (y compris ceux présentant un caractère industriel et commercial) ainsi que les personnels titulaires et non titulaires de droit public exerçant leurs fonctions dans les sociétés anonymes et les établissements d’enseignement privé. Il vise à couvrir dans son amplitude les agent-es en service de nuit également. 

Ce préavis concerne également tous les personnels travaillant dans les assemblées parlementaires.

Le projet de réforme des retraites qui a été présenté le 10 janvier comporte de nombreuses régressions sociales : report de l’âge à 64 ans réduisant encore le temps de vie en bonne santé après la retraite, allongement de la durée de cotisation générant des difficultés à atteindre le taux plein pour le personnel aux carrières heurtées (femmes du fait du temps partiel), situation aggravée par la décote, paupérisation corrélative des retrait-ées, report de l’âge de départ pour les agent-es en catégorie active déjà réduite à un trop petit nombre d’agent-es et de métiers…

Solidaires revendique la retraite à 60 ans et un départ anticipé de 5 ans sur cet âge légal pour les personnels en catégorie active dont le champ d’application doit être réexaminé (infirmières notamment), l’abandon de la décote, une retraite minimale égale au SMIC, le SMIC à 1700 euros, l’indexation du point d’indice sur l’inflation et l’indexation des retraites sur les salaires.

Ce projet de réforme se met par ailleurs en place dans une période d’inflation galopante, sans réelle revalorisation indiciaire salariale générale, qui rend toujours plus difficile la vie des agent-es. 

Ce préavis permet à tous-tes les agents-es de la fonction publique d’exprimer et faire prendre en compte leurs revendications dans tous les domaines précités et de faire valoir leurs droits dans toutes les situations notamment celles mettant en danger leur santé.




Pour télécharger le préavis, cliquer sur le lien :

https://solidaires.org/media/documents/preavis_specifique_retraites_19_janvier_2023.pdf

EN 2021 que les luttes continuent et s’intensifient !

2020 fut une année particulièrement difficile pour nous tous : aussi bien professionnellement que personnellement, nous avons dû traverser bien des épreuves et tout nous laisse à croire que, malheureusement, ce n’est pas fini.

Cette année, donc, fut éprouvante, faite de peurs et d’inquiétudes, fatigante et interminable. Pour autant si nous, agent.e.s, avons maintenu à flot le bateau du service public de la justice, force est de constater que l’administration et ses représentants, à tous les niveaux, n’ont – pour ainsi dire – quasiment jamais joué leur rôle de soutien et d’accompagnement.

Bien au contraire, d’aucun pourrait croire que l’unique obsession de nos directions était le contrôle et la surveillance. Repérer l’agent potentiellement défaillant et, quelqu’en soit la raison ou même la réalité, le mettre en cause et le sanctionner.

Rassurer, protéger, anticiper, ré-organiser, accompagner, concerter, consulter, etc… Vous n’y pensez pas ?!?!

Nos dirigeants sont omnipotents et omniscients… du moins le croient-ils, quand ils ne sont qu’incompétents et inconsistants.

L’intérêt du service public ? L’intérêt de nos publics ?? L’intérêt des personnels ???

Tout ça ne pèse rien face à une administration qui ne pense qu’à faire la bonne élève, à cocher toutes les cases de ses propres objectifs, peu importe la perte de sens de nos métiers, peu importe que nos missions soient bien remplies, pourvu qu’on puisse dire « ça tourne ».

« Faisons n’importe quoi, n’importe comment, mais faisons-le ! » telle pourrait être la devise gravée au fronton de nos services…

Une administration qui privilégie toujours la forme au fond. Une boîte vide. Complice d’un gouvernement anti-social.

Donc non, Solidaires-Justice ne s’associera pas à ces échanges de vœux hypocrites et faussement bienveillant qui inondent vos boîtes mail en ce mois de janvier.

Disons le franchement, nous ne souhaitons rien à ceux qui n’ont que mépris et méfiance vis-à-vis des agents et qui n’ont de cesse, au quotidien, de s’attaquer à leurs droits, les briser, les écraser, les humilier. Ceux-là, nous n’avons qu’une chose à leur dire : nous vous combattrons, toujours et encore !

Evidemment nous pourrions souhaiter une « bonne année » 2021 à nos collègues et camarades, à ceux que nous représentons, que nous défendons… Et d’ailleurs nous espérons vivement et sincèrement que 2021 leur sera plus douce et favorable que 2020.

Mais honnêtement, et malheureusement, vu comment s’annonce ce début d’année 2021 avec :

  • une crise sanitaire qui menace de s’aggraver ;
  • une crise sociale qui va affecter durablement et dramatiquement nos publics, mais aussi nombreux.ses d’entre nous ;
  • une crise démocratique qui s’annonce avec une remise en cause de nos droits les plus fondamentaux comme la liberté d’expression, la liberté de déplacement ou encore la liberté d’opinion, etc.

il semble un peu utopique d’espérer des jours meilleurs, en tout cas à courts termes…

Pour autant, et malgré tout, notre force et notre espoir c’est notre capacité à nous mobiliser et à nous battre !

ALORS ON LACHE RIEN !

POUR NOS DROITS, NOS CONDITIONS DE TRAVAIL, NOS REMUNERATIONS,

POUR NOTRE AVENIR ET NOS RETRAITES

ON CONTINUE EN 2021 COMME EN 2020 ET EN 2019

DANS LES MOBILISATIONS, LES MANIFESTATIONS, LES GREVES ET LES ACTIONS

Pour télécharger le tract, cliquer sur l’image :

Généralisons le mouvement de grève et de manifestations contre la réforme des retraites

Si le gouvernement ne lâche pas, il n’aura pas de répit. C’est l’entrée en grève massive et rapide de tous-tes qui fera reculer le gouvernement et imposera le retrait du projet. Un recul social de cette ampleur ne se négocie pas, il se combat. C’est par la grève générale que nous obtiendrons le retrait du projet et l’amélioration de notre système de retraites.

Après les très fortes mobilisations des 9 et 11 janvier dernier…

manifestations des 9 et 11 janvier 2020

…On remet ça les 14, 15, 16 et jusqu’à la victoire !!!

Bulletin des luttes n° 36 de l’Union Solidaires