Pour des services publics SOLIDAIRES !

La rentrée sociale se situe dans un contexte particulier, entre mesures liberticides (le passe sanitaire obligatoire), complotisme et récupération par l’extrême droite à l’affût des élections présidentielles, et de l’autre le refus de lever les brevets des vaccins pour lutter contre la pandémie qui est toujours là…. Le gouvernement libéral de Macron s’empêtre dans les contradictions. Pendant ce temps, chômage et précarité, attaques contre les services publics se développent. Notre protection sociale est menacée : le gouvernement laisse filtrer le possible retour de la réforme des retraites, qui générera une baisse des pensions, alors qu’il vient de procéder à la réforme de l’assurance chômage qui réduit les droits des chômeurs. Les inégalités sociales se creusent.

OUI AUX LIBERTES PUBLIQUES ! NON AU PROFIT SUR LA PANDEMIE !

Le gouvernement a fait le choix de L’autoritarisme et de la répression plutôt que celui d’une campagne de conviction pour la vaccination. Le Passe sanitaire a été rendu obligatoire pour certains personnels (personnels soignants, médico-social, EHPAD, SDIS), menacés de suspension avec perte de salaire. Hier applaudis, aujourd’hui montrés du doigt comme potentiels vecteur du COVID….Héros puis zéros de conduite ! De toute façon, la lutte contre la pandé- mie résultat de la mondialisation des échanges, ne se gagne pas dans un seul pays. Solidaires revendique la levée des brevets des vaccins, afin de permettre le transfert de technologie et l’accès de toutes les populations aux vaccins, en particulier les plus précaires qui sont les moins vaccinées. Il faut aussi procéder à la socialisation des grands laboratoires pharmaceutiques qui se gavent de profits et arrosent leurs actionnaires de juteux dividendes.

QUELLE RECONNAISSANCE DES AGENT-ES PUBLICS ? RÉMUNÉRATION EN BERNE …

Les soignant-es sont toujours aussi mal payée-es au vu du résultat du Ségur de la Santé, qui n’a octroyé que de maigres mesures indemnitaires en lieu et place d’une véritable reconnaissance indiciaire des qualifications. Quant au médico-social… Les enseignant-es n’en reviennent pas d’avoir été à ce point floué-es par le Grenelle de l’Éducation, dont l’appellation pompeuse ne recouvre qu’une caisse vide. Le gouvernement distille de parcimonieuses mesures indemnitaires là où on attendrait outre une indispensable reconnaissance des qualifications par des grilles indiciaires, la revalorisation du pouvoir d’achat par le dégel du point d’indice, la réduction des inégalités par l’attribution d’un nombre de points d’indices à tout-es.

OÙ SONT PASSÉS LE SERVICE PUBLIC ET NOS EMPLOIS ?

Restructurations partout, coupes budgétaires, crise sanitaire et hôpital public manquant de lits, de bras, école publique en difficulté face aux suppressions de postes…. Il faut rendre ses moyens au service public facteur de redistribution des richesses. Or le déficit en emplois et la précarité s’accroissent dans la fonction publique, renforcés par les réformes du gouvernement Macron : un agent sur cinq est contractuel de droit public cumulant bas salaire et incertitude sur l’avenir. Solidaires fonction publique revendique des plans de titularisation massifs et le recrutement statutaire de fonctionnaires.

EN ROUTE POUR LA TRANSFORMATION SOCIALE ET ÉCOLOGIQUE !

Dans un contexte de libre-échange mondialisé effréné et sans contrôle, qui organise le dumping social et environnemental, et fait fi de la santé des populations, confrontées aux conséquences du réchauffement climatique outre la pandémie, il est temps de mettre en place une transition écologique, économique et sociale, pour une société solidaire. Cela passe par la relocalisation des emplois et la conditionnalité des aides à des normes sanitaires, sociales et environnementales, le partage du travail et des richesses, des services publics promouvant la cohésion sociale.

PRIVÉ/PUBLIC, LUTTONS ENSEMBLE POUR GAGNER !



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Pour une autre protection judiciaire des enfants

Appel collectif – journée d’action du 30 septembre 2021

Le collectif national des professionnel.le.s de la justice des enfants et des adolescent.e.s en appelle au rassemblement des professionnels le jeudi 30 septembre 2021, jour de l’entrée en vigueur du Code de la Justice Pénale des Mineurs, pour rappeler les difficultés présentes et à venir posées par ce nouveau texte et réaffirmer la nécessité d’une justice des enfants protectrice et éducative.

Vous, professionnel.le.s, de l’enfance et l’adolescence, qui chaque jour répondez aux besoins des enfants et de leurs familles, savez combien ce texte n’offre aucune perspective positive dans l’accompagnement des jeunes.

Vous, parents et citoyen.nes, qui êtes préoccupé.es par l’avenir de vos enfants, sachez que ce texte aggravera la situation des enfants en danger.

Avec ce nouveau texte, le Gouvernement impose, sans avoir écouté les revendications portées par le collectif, un texte qui renforce une idéologie sécuritaire et gestionnaire entérinant une politique pénale toujours plus expéditive et répressive.

Nous le savons tous et toutes, les difficultés de la justice des enfants ne sont pas liées au texte de l’ordonnance de 1945 mais bien au manque récurrent de moyens alloués à la justice et au secteur de l’enfance depuis plusieurs décennies.

Aujourd’hui, tous les secteurs de l’enfance, de la justice, du social et du médico-social souffrent d’un manque de professionnel.le.s formé.e.s et de lieux d’accueil permettant l’effectivité des décisions prises et un accompagnement de qualité.

Aujourd’hui, la situation est telle que les professionnel.le.s ne peuvent plus collaborer les un.e.s avec les autres. La gestion de l’urgence fait perdre tout sens aux décisions judiciaires et au travail éducatif qui en résulte. Elle ne permet plus aux enfants et à leurs familles de comprendre la décision et la portée des actes jugés.

Le contrôle, la répression ne sont pas des leviers pertinents pour agir sur l’ensemble des difficultés rencontrées par les jeunes et leurs familles.

Le CJPM n’est pas la réponse attendue des professionnel.le.s laissé.e.s pour compte des décisions politiques. Les inquiétudes sont profondes et les attentes d’autant plus fortes que les carences devenues endémiques de la justice des enfants risquent d’aggraver les difficultés.

Depuis le premier jour, nos institutions, leurs représentations syndicales et les associations impliquées demandent une autre justice pénale des mineurs au sein d’un Code de l’Enfance, en étant force de propositions pour une justice adaptée aux enfants et aux adolescent.e.s .

(https://www.cnb.avocat.fr/sites/default/files/documents/projetdereformeplateformeordonnance.pdf).

Pour une autre protection judiciaire des enfants, nous vous appelons à vous rassembler partout en France le jeudi 30 septembre

lieux de rassemblement à déterminer avec vos barreaux/sections locales.



Cliquer sur l’image pour télécharger l’appel :

Appel pour les libertés, contre les idées d’extrême droite

[ APPEL AU 12 JUIN ]

Solidaires-Justice est signataire de l’appel pour les libertés, contre les idées d’extrême droite. A ce titre notre organisation soutient également l’appel à la mobilisation du 12 juin 2021 dont nous reproduisons ci-dessous le communiqué de presse :

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices ex- plosent et génèrent une forte misère sociale.

Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.

Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.

Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de mani- festation et de mobilisations qui se déclinera localement.

Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

Les premiers signataires :

Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, Unef (Union nationale des Étudiants de France), Unl (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Etudiante, l’Alternative, Confédération Paysanne, Union syndicale de la psychiatrie.

Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collec- tive, Rencontre des justices, Coexister, MRAP, CRAN, Sos Racisme, comité justice pour ibo QNQF , observatoire contre l extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté-es, AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine,

Médias : Regards, L’humanité, Politis, Contre temps ;

Organisations politiques : Ensemble, Generations, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démo- crates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, JOC, MJCF (Mouvement des Jeunes Commu- nistes), UEC, PEPS, Jeunes Generation-s, Rassemblement Communiste, UCL


Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :

POUR LE POUVOIR D’ACHAT, L’EMPLOI, LES MISSIONS PUBLIQUES

TOUTES ET TOUS MOBILISE.ES LE 15 JUIN

Alors que le gel de la valeur du point d’indice poursuivi presque sans interruption depuis plus de 10 ans entraîne des pertes de pouvoir d’achat considérables, le rendez-vous salarial n’est toujours pas fixé.
D’abord envisagé au début du printemps par la ministre, celui-ci pourrait n’intervenir que début juillet ! Un tel calendrier augure mal de la possibilité de négocier réellement.
De surcroît, dans les thèmes qui seraient abordés, le pouvoir exécutif est totalement muet sur le chapitre des augmentations générales. Ce silence obstiné, en dépit des demandes réitérées de l’ensemble des organisations syndicales, est bien le signe que le gouvernement n’a aucune intention de procéder à des revalorisations du point d’indice, y compris pour 2022.

Cette situation est inacceptable !

La reconnaissance des agentes et des agents de la Fonction publique, de leurs qualifications et de leur engagement, passe nécessairement par le dégel du point d’indice et des mesures générales indiciaires notamment l’attribution d’un nombre de points d’indice identique à tous-tes ainsi que la revalorisation des filières féminisées.
Quelles que soient les appréciations que l’on puisse porter sur des mesures ciblées et catégorielles, elles ne sauraient être suffisantes et elles n’endigueront pas la dégradation continue du pouvoir d’achat des personnels ni le décalage croissant entre les exigences de qualifications et la rémunération ».
De surcroît, elles génèrent des iniquités et, souvent, mettent à mal la grille indiciaire.

Nos organisations syndicales, CGT, FA-FP, FSU et SOLIDAIRES, estiment indispensable de peser pour que s’ouvrent sans tarder de véritables négociations salariales où l’incontournable augmentation de la valeur du point d’indice et des mesures générales seront examinées et prises en compte.
Pour cela, elles appellent à faire du 15 juin prochain une journée d’actions et d’interventions au cours de laquelle les personnels des trois versants porteront à nouveau, haut et fort, leurs légitimes revendications.
Si, bien entendu, celles touchant au pouvoir d’achat seront au cœur de la mobilisation, d’autres exi- gences essentielles touchant à l’emploi, au temps de travail, aux missions publiques feront partie intégrante de cette journée unitaire.
Nos organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu de se revoir le 27 mai pour préciser les modalités d’actions du 15 juin.
Sans attendre, elles souhaitaient rendre publique cette journée de mobilisations pour que le plus grand nombre puisse s’en emparer.

ENSEMBLE LE 15 JUIN

FAISONS-NOUS ENTENDRE

POUR OBTENIR DE RÉELLES AVANCÉES

Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :

Protéger, soigner, accompagner ? Non, ficher, stigmatiser, sanctionner, renvoyer. Le ton est donné !

[ Communiqué collectif ]

Ce 10 mars, était présenté à la Commission des lois un rapport d’information parlementaire sur les « problématiques de sécurité associées à la présence sur le territoire de mineurs non accompagnés ».

Rappelons pourtant, que la grande majorité des mineur.e.s et jeunes majeur.e.s isolé.e.s étrangers dont il est question ne posent aucun problème de sécurité, bien au contraire comme le constatent et en témoignent toutes et tous les professionnels et adultes qui les côtoient au quotidien, des mouvements tels les « patrons solidaires » allant jusqu’à être créés pour les jeunes apprentis.

Visant exclusivement la situation des mineurs non accompagnés en conflit avec la loi, qui ne représentent qu’une infime partie des mineur.e.s et jeunes majeur.e.s isolé.e.s et étrangers, et entretenant au passage la confusion entre ceux en conflit avec la loi et ceux victimes de traite, le rapport parlementaire, présente 18 recommandations particulièrement inquiétantes en ce qu’elles sont de nature à stigmatiser encore plus ces mineur.e.s, parfois très jeunes, toujours très fragiles, polytraumatisé.e.s par leurs parcours de vie.

Ce rapport oublie, dans sa problématique générale, ce qui est le plus important : ces jeunes sont en danger et ont d’abord besoin de protection. De manière encore plus inquiétante, il entend institutionnaliser un traitement différencié les concernant, fondé davantage sur leur extranéité que leur minorité.

A l’âge où la plupart de leurs pairs vont au collège, eux n’ont connu que rejets, abandons, agressions répétées, violence, et sont souvent les victimes de réseaux de traite.

Vivant pour la plupart dans des conditions d’une extrême précarité, souvent à la rue, sans accompagnement éducatif, sous dépendance médicamenteuse des adultes qui les exploitent, elles et ils ont perdu l’estime d’eux-mêmes, et leurs passages à l’acte s’inscrivent dans un mécanisme de survie, souvent pour des délits de subsistance.

Est-ce cela la vie d’un enfant ?

Il ne sert à rien de préconiser, à peu de frais, leur fichage obligatoire via le fichier AEM si décrié, la consultation obligatoire de fichiers tels VISABIO dont l’inefficacité a été démontrée, l’accroissement des sanctions, des jugements plus rapides et discriminatoires, le retour dans le pays d’origine et toujours plus de coercition.

Ceci n’aura que pour conséquence de stigmatiser ces jeunes, les rapprocher toujours plus de situations de danger, les éloigner encore plus de leur situation de mineur et des dispositifs qui n’auront plus de « protection » que le nom.

Et si le rapport parlementaire préconise une prise en charge systématique en assistance éducative ainsi que quelques mesures d’accompagnement social, rien n’est dit du budget affecté à celles-ci, des moyens dédiés aux départements, qui risquent, sous des effets d’annonce, de se réduire à peau de chagrin…
Et rien ne changera.

Plus encore, ce rapport réalise la prouesse de suggérer qu’inverser la présomption de minorité, imposer à un ou une mineur.e de présenter des documents d’identité pour être protégé.e, serait dans l’intérêt supérieur de l’enfant !

Où est l’intérêt supérieur de l’enfant, « considération primordiale », rappelée par la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire ?

Ces jeunes doivent être protégés, accompagnés, bénéficier d’une prise en charge éducative effective qui fait actuellement cruellement défaut, pluridisciplinaire (en matière civile tant par les départements que par la Protection Judiciaire de la Jeunesse qui connaît leurs problématiques particulières), basée sur la confiance en l’adulte, qu’elles et ils doivent réapprendre, ayant souvent été trompés dans leurs vies par ceux qui les ont entourés auparavant.

Alors que le débat médiatique glisse, sans surprise, vers la question plus large de l’évaluation de minorité des mineur.e.s isolé.e.s, qui n’était pas l’objet de ce rapport,

nos organisations et associations signataires demandent que soit mise en place, sans stigmatisation, sans discrimination, sans fichage, une vraie politique éducative faite d’accompagnement, de protection, d’éducation, de soins et d’insertion pour ces jeunes, qui sont avant tout des enfants en souffrance !

Liste des signataires :

La Ligue des Droits de l’Homme, le Syndicat de la magistrature, InfoMIE, le GISTI, l’Ordre des avocats du barreau de Paris, Le Syndicat des avocats de France, le SNPES PJJ / FSU, l’ADDE, la FSU, la CGT, la CIMADE, le SNEPAP-FSU, le Secours Catholique Caritas France, AADJAM, Solidaires Justice, Fédération SUD Collectivités Territoriales, SNUASFP FSU, UnionSolidaires, Fédération Sud Santé Sociaux, SNUTER-FSU, Soutien à 59 SAINT JUST

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