LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES, FAISONS LA GRÈVE FÉMINISTE !

Le 8 mars Solidaires appelle à la grève féministe avec le Planning familial et plusieurs asso et syndicats.

Alors que nous fêtons le 50ième anniversaire de la loi Veil sur le droit à l’avortement et son entrée dans la Constitution, le Planning familial association féministe de soutien aux droits des femmes, nous alertent sur les attaques répétées menés par le camp réactionnaire et de l’extrême droite sur une remise en cause de l’accès aux droits des femmes. L’association dénonce également les menaces sournoises des institutions qui réduisent les subventions et précarisent d’autant les publics femmes les plus précaires fragiles. 

Solidaires est un syndicat féministe et lutte pour l’ensemble des droits des femmes, leurs droits au travail, à la santé, et pour l’égalité partout! Notre syndicalisme combat le patriarcat comme l’ensemble des systèmes de domination.

C’est pourquoi l’Union Syndicale Solidaires et le Planning familial appellent ensemble avec d’autres syndicats et collectifs féministes à la grève féministe ce 8 mars 2025.

Toutes les revendications, actions et mobilisations sur le site de l’Union Solidaires :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/argumentaires/8-mars-greve-feministe/

DES MOYENS HUMAINS POUR LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE : UNE NÉCESSITÉ ABSOLUE !

[ Communiqué de soutien du collectif justice des enfants à la mobilisation du secteur de la protection judiciaire de la jeunesse le 19 septembre ]

Le 31 juillet 2024, en plein cœur de l’été, la Direction nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) a annoncé aux organisations syndicales représentatives des personnels de la PJJ des restrictions budgétaires importantes impactant la masse salariale. La DPJJ avait en effet pris la décision de réduire les effectifs des agents non titulaires sans préciser le nombre de personnels, les régions et les services concernés.

Ce n’est que progressivement, à travers des audiences régionales, que les organisations syndicales ont découvert l’étendue de ces restrictions et l’ampleur de leurs conséquences sur le fonctionnement des services et l’accompagnement des mineurs et de leurs familles.

La Protection Judiciaire de la Jeunesse est déjà en grande souffrance du fait d’un nombre insuffisant de personnels. C’est le cas dans toutes les structures, et c’est encore plus criant dans les structures d’enfermement où le manque de moyens humains a des conséquences désastreuses (incarcération en quartier de majeurs, absence de suivi psychologique).

Les professionnel·les de la PJJ mobilisé·es les 14 et 29 août 2024 ont été rejoint·es par de nombreux acteur·ices de la justice des enfants et de la protection de l’enfance.

Si, à la suite des mobilisations, le ministère de la Justice a annoncé le déblocage en urgence de 3 millions d’euros de la réserve budgétaire, la DPJJ n’a aucunement garanti son imputation sur les personnels.

Malgré un engagement, qui reste à confirmer, d’un recrutement de 239 contractuel.les pour la mi-octobre, le compte n’y est pas.

D’ailleurs, le mal est déjà fait : plusieurs centaines de contractuels n’ont pas été renouvelés à leur poste, partis poursuivre leurs carrières au sein d’autres institutions.

Ainsi, depuis le 1er septembre, des suivis en cours se sont brutalement arrêtés, les nouvelles mesures ordonnées par les juridictions ne sont plus affectées et sont sur liste d’attente, de nombreux services sont en sous-effectifs. Pour la justice des enfants, ces décisions sont catastrophiques. L’éducatif ne se calcule pas à l’aune de chiffres déconnectés de la réalité des services.

Le lien de confiance avec les jeunes se créé et se travaille. Il est le fondement d’un accompagnement efficient des mineur·es et des familles suivis par la PJJ. Ces restrictions de personnels le mettent à mal.

Cette situation rend encore une fois la justice inopérante et décrédibilise l’ensemble des acteur.trices concerné.es. Le collectif justice des enfants dénonce depuis plusieurs années la lente mais inéluctable dégradation de la protection de l’enfance.

Le collectif justice des enfants :

  • Exige un recrutement immédiat de professionnel.les formé.es pour que l’ensemble des postes vacants soient pourvus ;
  • Rappelle la nécessité de prévoir la pérennisation des postes en question toute contractualisation étant par essence précaire et inadaptée ;
  • Déplore et refuse que des considérations budgétaires priment sur l’accompagnement de la jeunesse, pourtant décrétée « cause nationale », ;
  • Rappelle que l’éducatif nécessite des professionnel·les compétent·es et formé·es ;
  • Rappelle que ce n’est qu’en accordant à la protection de l’enfance les moyens financiers, humains et matériels suffisants qu’elle pourra assurer sa mission.

4 organisations syndicales réunies en une intersyndicale PJJ appellent à une nouvelle journée de grève et de mobilisation ce jeudi 19 septembre.

Les membres du collectif Justice des enfants soutiennent ces personnels en grève et demandent que les moyens soient donnés à la PJJ pour permettre à leurs professionnel·les d’accompagner ces jeunes.

C’est une nécessité absolue !


Organisations du collectif signataires :

  • Syndicat des Personnels de l’Education et du Social à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (SNPES PJJ – FSU)
  • Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire (SNEPAP – FSU)
  • Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUASFP – FSU)
  • FSU
  • CGT – PJJ
  • CGT
  • Observatoire international des prisons – section française (OIP)
  • Union syndicale Solidaires
  • Solidaires-Justice
  • LDH (Ligue des droits de l’Homme)
  • Syndicat de la magistrature
  • Syndicat des avocats de France
  • Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA)
  • Barreau de Paris



Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :

Le Rassemblement National est bien l’ennemi des services publics !

[tract Solidaires Fonction Publique]

Vous trouverez ci-dessous un tract de Solidaires Fonction Publique illustrant les dangers que représente le RN et son programme dans les différents secteurs de la fonction publique. Il décrit les problématiques dans la Justice, les collectivités territoriales, les finances publiques, et dans le secteur santé/social.

Retrouvez tous les argumentaires pour se mobiliser contre l’extrême droite sur le site de l’union Solidaires à ce lien :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/faire-front-contre-lextreme-droite/

NO PASARAN !

Dimanche 9 juin, l’extrême droite a obtenu près de 40% des suffrages lors des élections européennes, soulignant la gravité de la situation actuelle. L’extrême droite a toujours été, et reste, l’ennemie mortelle des travailleur.euses et de la démocratie. Son programme vise à préserver les privilèges des classes favorisées en désignant des boucs émissaires tels que les étrangers, les femmes, ou les LGBTQI+ pour détourner la colère sociale.

Cette montée de l’extrême droite est en grande partie la conséquence des politiques menées par le gouvernement lors des deux derniers quinquennats et du mépris systématique opposé à toutes les luttes des travailleurs et travailleuses, comme lors de la réforme des retraites. Par ses actions et ses discours, le gouvernement a banalisé et légitimé les thèses de l’extrême droite racistes, favorisant une nouvelle progression de celle-ci aux élections.

Suite à ces résultats électoraux, le Président de la République, en totale irresponsabilité, a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, rendant imminente la menace de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

Solidaires-Justice, comme l’Union Syndicale Solidaires, condamne fermement cette fuite en avant et cette mise en danger mortelle de la démocratie.

Nous appelons d’ores et déjà les agent.e.s du ministère à se joindre aux travailleuses et travailleurs du pays pour s’opposer de toutes leurs forces à l’extrême droite. 

Solidaires-Justice s’associera à toutes les initiatives intersyndicales et soutiendra tous les appels du monde associatif, politique et citoyen à la mobilisation contre l’arrivée au pouvoir des néofascistes !

Notre adversaire : le capitalisme !

Notre ennemi : le fascisme !




Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :