Le 8 mars Solidaires appelle à la grève féministe avec le Planning familial et plusieurs asso et syndicats.
Alors que nous fêtons le 50ième anniversaire de la loi Veil sur le droit à l’avortement et son entrée dans la Constitution, le Planning familial association féministe de soutien aux droits des femmes, nous alertent sur les attaques répétées menés par le camp réactionnaire et de l’extrême droite sur une remise en cause de l’accès aux droits des femmes. L’association dénonce également les menaces sournoises des institutions qui réduisent les subventions et précarisent d’autant les publics femmes les plus précaires fragiles.
Solidaires est un syndicat féministe et lutte pour l’ensemble des droits des femmes, leurs droits au travail, à la santé, et pour l’égalité partout! Notre syndicalisme combat le patriarcat comme l’ensemble des systèmes de domination.
C’est pourquoi l’Union Syndicale Solidaires et le Planning familial appellent ensemble avec d’autres syndicats et collectifs féministes à la grève féministe ce 8 mars 2025.
Toutes les revendications, actions et mobilisations sur le site de l’Union Solidaires :
Le communiqué de la section Solidaires-Justice du tribunal judiciaire de Valenciennes
Après leurs camarades de Sens c’est au tour des greffier.e.s du tribunal judiciaire de Valenciennes qui, à l’appel de Solidaires-Justice, rentre dans la mobilisation et la grève dès ce lundi 3 juillet !
Pour lire leur communiqué, cliquer sur l’image :
Mise à jour du 3 juillet :
Retour en images sur la mobilisation réussie au TJ de Valenciennes :
Tract de la section Solidaires-Justice du tribunal judiciaire de Sens : Ce tract établi une liste (non exhaustive) des malaises vécus par les agents de ce tribunal et un grand nombre d’agent.e.s du ministère de la Justice.
Depuis le 19 janvier 2023, l’intersyndicale unie et l’ensemble des travailleur.ses, jeunes, associations sont mobilisé.es contre le projet de réforme des retraites injustifiée, injuste et brutale du gouvernement. Cette réforme paramétrique constitue une régression sociale d’ampleur, renforce les inégalités entre les femmes et les hommes. En fragilisant, une nouvelle fois, notre système social, elle favorise l’ingérence d’acteurs privés, promoteurs du système par capitalisation.
Cette réforme aura un impact majeur sur le quotidien des professionnel.les du ministère de la Justice, tous corps confondus, nous qui exerçons des métiers difficiles, engagés et animés.
Nous ne travaillerons pas jusqu’à 64 ans et plus. Nous ne travaillerons pas 43 années non plus !
Si cette réforme est appliquée, elle aggravera l’exposition des agentes et des agents aux risques tant sur le plan physique que psychologique. Pour nos organisations, il est essentiel de pouvoir partir à la retraite dans de bonnes conditions physiques et de santé globale.
Cette réforme s’inscrit dans un contexte dégradé au sein de notre ministère, nous dénonçons à l’unissons un contexte de suractivité et de souffrance de l’ensemble des personnels de la justice qui connaissent une escalade fracassante de dégradation de leurs conditions de travail.
Au lieu de renforcer les moyens, ce ministère n’a fait qu’accentuer le niveau de précarité des métiers de la justice.
Face à un ministère qui refuse de se doter d’une véritable politique de gestion des emplois et des carrières en se dotant des effectifs nécessaires au fonctionnement de la justice, cette réforme est le troisième bras d’honneur fait à tous ses agents.
Nous, personnels du ministère de la justice, revendiquons le retrait de la réforme des retraites, militons en faveur d’une amélioration des conditions de travail et en faveur d’une politique publique d’augmentation des postes et des salaires.
Défendons aussi la démocratie : cette mobilisation contre la politique anti-sociale du gouvernement a vu la multiplication des violences policières, des gardes à vue abusives, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester. Ces dérives et ces excès particulièrement préoccupants révèlent l’exercice brutal de ce pouvoir, mettent en danger la démocratie et préparent l’avènement d’un régime ultra-autoritaire.
Non à la retraite à 64 ans ! Pour une retraite digne ! Pour de meilleures conditions de travail et une augmentation des salaires
Toutes et tous mobilisé.es ou en grève et dans la rue le 6 juin 2023