LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES, FAISONS LA GRÈVE FÉMINISTE !

Le 8 mars Solidaires appelle à la grève féministe avec le Planning familial et plusieurs asso et syndicats.

Alors que nous fêtons le 50ième anniversaire de la loi Veil sur le droit à l’avortement et son entrée dans la Constitution, le Planning familial association féministe de soutien aux droits des femmes, nous alertent sur les attaques répétées menés par le camp réactionnaire et de l’extrême droite sur une remise en cause de l’accès aux droits des femmes. L’association dénonce également les menaces sournoises des institutions qui réduisent les subventions et précarisent d’autant les publics femmes les plus précaires fragiles. 

Solidaires est un syndicat féministe et lutte pour l’ensemble des droits des femmes, leurs droits au travail, à la santé, et pour l’égalité partout! Notre syndicalisme combat le patriarcat comme l’ensemble des systèmes de domination.

C’est pourquoi l’Union Syndicale Solidaires et le Planning familial appellent ensemble avec d’autres syndicats et collectifs féministes à la grève féministe ce 8 mars 2025.

Toutes les revendications, actions et mobilisations sur le site de l’Union Solidaires :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/argumentaires/8-mars-greve-feministe/

Le 8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

[ Communiqué Solidaires Fonction-Publique ]

Dans la fonction publique, 62 % des agent-es publics sont des femmes. Pourtant les inégalités sont criantes : 19 % pour les inégalités salariales, 30 % de primes en moins, temps partiels souvent subis et largement pris par les femmes puisque 82% d’entre eux et 96% des congés parentaux sont pris par des femmes.

Mais cela signifie également que les femmes subissent massivement la précarité : 67% des contractuel-les sont des femmes, ce sont bien les femmes qui subissent les postes les moins rémunérés.

Les filières féminisées (éducation, santé, filière sociale et médico-sociale) sont très largement moins rémunérées que les filières fortement masculines (ordre public, sécurité), et leur sous-rémunération ajoutée à des conditions de travail dégradées génère des difficultés de recrutement (EHPAD, enseignement).

Les femmes subissent aussi les violences sexuelles et sexistes partout : dans la rue, dans leurs foyers mais également au travail. La fonction publique n’est pas exempte de ces situations dramatiques.

Si les femmes subissent inégalités et discriminations lorsqu’elles sont agent-es publics, elles subissent également comme toutes les femmes les conséquences des manques et suppressions de services publics: ainsi le manque de places en crèche les pénalise, particulièrement concernant les bas revenus où elles sont nombreuses.

Solidaires Fonction publique revendique :

  • l’égalité salariale femmes/hommes,
  • la requalification des filières féminisées,
  • l’application concrète de la Charte contre les violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique,
  • la mise en oeuvre dans les faits de l’accord Égalité Femmes/Hommes dans la fonction publique de 2018.


Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :

Lutte contre les violences faites aux femmes

[ Communiqué intersyndical ]

Le 25 novembre sera une nouvelle fois la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Nos organisations CGT, FSU, FAFP et Solidaires réaffirment leur engagement contre les violences subies tant dans le cadre privé qu’au travail.

Dans la fonction publique, malgré les intentions affichées, les actions en faveur des femmes, les moyens réels mis en place sont très insuffisants. Ils ne permettent pas de faire reculer les violences sexuelles et sexistes dans la sphère professionnelle alors même que le harcèlement et l’agression au travail concernent une part importante des femmes. L’État doit prendre ses responsabilités en accompagnant et protégeant les victimes de violences sexistes et sexuelles sur leur lieu de travail, et ne pas se contenter de déplacer les victimes, ce qui est vécu comme une double peine par ces dernières.

Au-delà des mesures du protocole égalité, nos organisations CGT, FSU, FAFP et Solidaires exigent que le gouvernement français mette la loi en conformité avec les recommandations de la convention 190 de l’OIT qu’il a signée en juin 2019. Il doit doter la législation française de mesures et de moyens ambitieux pour prévenir, contrôler et combattre les violences sexistes et sexuelles au travail.

La période de pandémie que nous connaissons depuis bientôt deux ans a mis les femmes en première ligne. Aujourd’hui, il y a plus qu’urgence à prendre à bras le corps les violences sexuelles et sexistes et mettre en œuvre des dispositifs contraignants contre les violences faites aux femmes.

Les employeurs publics ont un devoir d’exemplarité de ce point de vue et doivent renforcer l’axe concernant la prévention et le traitement des violences sexistes et sexuelles des plans d’action issus des accords égalité afin que la tolérance zéro s’applique dans les trois versants de la fonction publique, les ministères de tutelle et les collectivités territoriales.

Nos organisations syndicales appellent les personnels à manifester toutes et tous ensemble le 20 novembre au côté de #NousToutes à Paris et partout en France et à construire des actions le 25 novembre localement. Le gouvernement doit immédiatement mettre en œuvre un grand plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :

A télécharger également, le préavis de grève déposé par Solidaires Fonction Publique :