SPIP du Val d’Oise : la DAP expérimente l’autogestion ?

[ Tract intersyndical ]

Y a-t-il un pilote ?

Depuis près de 2 ans la direction de notre service marche sur une seule jambe, et même parfois moins que ça sur certaines périodes !
Alors qu’on nous assurait pendant tout l’été qu’un.e DFSPIP serait en place au 1er septembre, coup de théâtre, le jour même : il n’en sera rien !

Quand sera-t-il ou elle nommé.e ? Prochainement…
A l’automne ? Ou en janvier ?
A moins que ce ne soit à Pâques ou à la Trinité !

Les candidat.e.s ne manquaient pourtant pas…

Etaient-ils trop inexpérimenté.e.s ? Trop incompétent.e.s ?

Apparemment, pour le DI et le DAP, notre service n’est pas une priorité et il fonctionne tellement bien sans DFSPIP qu’il peut continuer encore quelque mois comme ça !

Ça serait tellement flatteur pour nous, personnel, si cela ne traduisait pas, surtout et avant tout, un manque de considération, un mépris et une absence totale de conscience des réalités d’un service tel que le nôtre et des difficultés qu’une telle vacance peut avoir, d’abord sur les cadres, mais également, inévitablement et par ricochet, sur l’équipe.

On savait que la prévention et la lutte contre les risques psychosociaux n’étaient pas la spécialité – et encore moins la priorité – de la DAP, mais jusque-là elle faisait au moins semblant de s’y intéresser…

Faut-il un pilote ?

Cela dit, nous avons une solution :

l’autogestion !

Un mode d’organisation qui implique le collectif et lutte réellement contre les conséquences des managements inadaptés ou autoritaires courants dans notre administration.



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CHSCT-D du 15 mars : wait and see…

[ communiqué de la section Solidaires-Justice du TJ de Sens ]

(mise à jour du 13 avril 2022, voir en bas de cette page)

Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail départemental de l’Yonne s’est déroulé le 15 mars 2022avec un point d’ordre du jour relatif à la situation des personnels de greffe du Tribunal judiciaire de SENS, auquelSolidaires-Justice a été convié.

Durant celui-ci, il a été porté à notre connaissance notamment que la direction des services judiciaires a notifiérécemment la suspension provisoire des fonctions de la Directrice de greffe, pour une durée de 4 mois ; décisionconfirmée en réunion par le président du Tribunal Judiciaire de Sens à l’ensemble du personnel le 18 Mars 2022.

Concernant la demande d’enquête demandée par Solidaires-Justice courant Novembre 2021, le CHSCT-D s’estprononcé défavorable à l’organisation d’une telle enquête considérant que cela n’amènerait pas de plus-value àl’enquête déjà menée par la cellule des risques psycho-sociaux et que cela pourrait entraîner un traumatisme surcertains agents ; le délai contraignant de 6 mois avec la mobilisation conséquente de plusieurs membres du comité aété évoqué également pour motiver une telle décision. Le CHSCT-D n’exclue pas, toutefois, d’étudier la questiond’une enquête dans quelques semaines ou mois en fonction de l’évolution de la situation au TJ de SENS.

Ledit comité a acté de maintenir la vigilance sur le tribunal judiciaire de SENS via la saisine du DRASS de Paris et desolliciter l’intervention d’un psychologue sur site ; la polyvalence excessive et le manque de moyens au tribunal deSENS ont été relevés, pouvant créer ou accentuer les risques psycho-sociaux.

Après plusieurs années de souffrance au travail du personnel du site du tribunal judiciaire de Sens, laposition à ce jour du CHSCT-D de l’Yonne est donc d’attendre et de ne pas faire usage de son pouvoird’inspection et d’enquête.

Face à une telle position attentiste consistant à dire, sous divers prétextes, qu’il est impossible de faire, Solidaires-Justice soutiendra l’ensemble du personnel du site dans leurs diverses actions à venir suivant l’évolution de la situation.



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Egalement, à lire dans la presse :

https://independantdelyonne.com/tribunal-judiciaire-de-sens-solidaires-justice-fait-le-point-sur-le-chdct-d-du-15-mars/

https://www.lyonne.fr/sens-89100/actualites/soupconnee-de-harcelement-la-directrice-des-services-de-greffe-du-tribunal-judiciaire-de-sens-s-est-vue-notifier-une-suspension-de-son-activite_14103213/


[Mise à jour du 13 avril 2022]

Nous l’avons appris ce lundi 11 avril 2022 : pas d’enquête du CHSCT-D (qui aurait pourtant été menée par les élu.e.s de cette instance, donc des représentants du personnel) mais une enquête (sans doute à charge sur le bouc émissaire tout trouvé) de l’Inspection Générale de la Justice !
Cette administration n’a vraiment aucune limite dans sa violence et son mépris des agent.e.s !
Notre réaction à lire sur le site de l’Indépendant de l’Yonne :

https://independantdelyonne.com/sens-une-enquete-administrative-ouverte-a-lencontre-de-la-directrice-de-greffe-du-tribunal-judiciaire/


Egalement à lire cet article du 19 avril 2022, sur le site de L’Yonne Républicaine :

https://www.lyonne.fr/sens-89100/actualites/le-tribunal-judiciaire-de-sens-va-faire-l-objet-d-une-inspection-generale-liee-au-malaise-vecu-par-le-service-du-greffe_14118075/

Agents contractuels et vacataires, faites respecter vos droits !!!

[ Tract de l’union départementale Solidaires-Justice 67 relatif à des dysfonctionnements constatés dans les services RH de la DIRPJJ Grand-Est ]

Depuis trop longtemps maintenant, les services RH de la PJJ se distinguent par leur incapacité à respecter les contrats rédigés par eux-mêmes. Aussi, souhaitons-nous alerter l’ensemble des collègues contractuels et vacataires de l’obligation du respect du délai de prévenance tel que stipulé sur leur contrat de travail, pour le renouvellement ou non de celui-ci.

Nous conseillons donc aux agents de prendre attache avec leurs supérieurs hiérarchiques et les services RH, une semaine avant la date butoir de ce délai de prévenance. Charge à l’Administration de vous faire une proposition ou non.

Le non-respect de cette obligation entraîne le versement d’indemnités, puisqu’il s’agit d’un manquement de l’Administration.

Solidaires-Justice soutient au quotidien de nombreux agents titulaires, vacataires, contractuels, dans leurs démarches de recours afin de faire valoir leurs droits.

Ensemble on est plus fort !

Rejoignez-nous !!


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Le 8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

[ Communiqué Solidaires Fonction-Publique ]

Dans la fonction publique, 62 % des agent-es publics sont des femmes. Pourtant les inégalités sont criantes : 19 % pour les inégalités salariales, 30 % de primes en moins, temps partiels souvent subis et largement pris par les femmes puisque 82% d’entre eux et 96% des congés parentaux sont pris par des femmes.

Mais cela signifie également que les femmes subissent massivement la précarité : 67% des contractuel-les sont des femmes, ce sont bien les femmes qui subissent les postes les moins rémunérés.

Les filières féminisées (éducation, santé, filière sociale et médico-sociale) sont très largement moins rémunérées que les filières fortement masculines (ordre public, sécurité), et leur sous-rémunération ajoutée à des conditions de travail dégradées génère des difficultés de recrutement (EHPAD, enseignement).

Les femmes subissent aussi les violences sexuelles et sexistes partout : dans la rue, dans leurs foyers mais également au travail. La fonction publique n’est pas exempte de ces situations dramatiques.

Si les femmes subissent inégalités et discriminations lorsqu’elles sont agent-es publics, elles subissent également comme toutes les femmes les conséquences des manques et suppressions de services publics: ainsi le manque de places en crèche les pénalise, particulièrement concernant les bas revenus où elles sont nombreuses.

Solidaires Fonction publique revendique :

  • l’égalité salariale femmes/hommes,
  • la requalification des filières féminisées,
  • l’application concrète de la Charte contre les violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique,
  • la mise en oeuvre dans les faits de l’accord Égalité Femmes/Hommes dans la fonction publique de 2018.


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